La heimanfylgja (« ce qui suit depuis la maison ») désigne la dot, l'argent et les autres biens donnés par les parents à leur fille lors de son mariage.
Elle pouvait atteindre des montants très importants. La Njáls saga (ch. 2) rapporte ainsi que Mörðr Sighvatsson offrit une dot de soixante cents, soit 7200 aunes de vadmál, lorsque sa fille Unnr épousa Hrútr Herjólfsson.
La heimanfylgja demeurait propriété de la femme, même en cas de séparation ou de divorce.
La contribution financière de la famille du jeune marié au nouveau ménage se nomme quant à elle le mundr.