Scaldes
Le nom skáld signifie « poète » en vieux norrois. Scalde désigne plus spécifiquement celui qui compose selon les règles de la poésie scaldique et, de façon plus restrictive encore, le poète de cour attaché à un roi ou à un jarl, qui composait des poèmes de louange en son honneur.
Einarr Rögnvaldsson, surnommé Torf-Einarr, est un jarl des Orcades au tournant des IXe et Xe siècles. Il a aussi laissé une brève œuvre poétique.
Gunnlaugr Leifsson est un moine bénédictin du monastère de Þingeyrar, mort en 1218 ou 1219, et auteur de plusieurs œuvres littéraires, tant en latin qu'en vieux norrois.
Auðunn illskælda (« mauvais poète ») est un scalde norvégien de la fin du IXe ou du début du Xe siècle. Il fut au service des rois Hálfdan svarti et Haraldr hárfagri.
Eilífr kúlnasveinn est un scalde islandais du XIIe ou du XIIIe siècle. Seuls quelques fragments de son œuvre ont été conservés.
Erpr lútandi (« le courbé ») est un scalde norvégien. Selon le Skáldatal, il fut au service des rois Eysteinn beli et Björn at Haugi.
Eysteinn Valdason est un scalde islandais du Xe siècle, auteur d'un poème sur Þórr1.
Fleinn Hjörsson est un scalde norvégien du IXe siècle. Il composa notamment pour le roi de Suède Eystein beli.
Gamli gnævadarskáld est un scalde islandais du Xe siècle. Seuls deux fragments de son œuvre ont été conservés, dont une demi-strophe d'un poème sur Þórr.
Grani est un scalde du XIe siècle. Il apparaît dans le Skáldatal, sous le nom de Grani skáld, parmi les poètes de cour du roi de Norvège Haraldr harðráði, en l'honneur de qui il composa un poème.
Jórunn skáldmær (« jeune fille scalde ») est une scalde généralement tenue pour norvégienne qui composa sans doute dans la première moitié du Xe siècle.
Oddr kíkinaskáld est un scalde islandais du XIe siècle. Le Skáldatal mentionne qu'il fut au service des rois de Norvège Magnús goði et Haraldr harðráði.
Ormr Barreyjarskáld est un scalde du Xe siècle, peut-être originaire des Hébrides. La quasi-totalité de son œuvre et la saga qui lui était consacrée ont disparu.
Le nom skáld ou skald signifie « poète » en vieux norrois. Scalde désigne plus spécifiquement celui qui compose selon les règles de la poésie scaldique et, de façon plus restrictive encore, le poète de cour attaché à un roi ou à un jarl qui composait des poèmes de louange en son honneur.
Máni est un scalde islandais actif à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle. Il fut l'un des poètes de cour du roi de Norvège Magnús Erlingsson.
Úlfr Sebbason est un scalde norvégien du IXe siècle. Il est l'un des poètes de cour du roi de Norvège Haraldr hárfagri cités dans le Skáldatal. Aucune de ses œuvres n'a été conservée.
Völu-Stein est un scalde islandais de la moitié du Xe siècle.
Þjóðólfr ór Hvíni est un scalde norvégien qui vécut à la fin du IXe et au début du Xe siècle. Il est l'auteur de l’Ynglingatal et de la Haustlöng, deux des plus anciennes sources de la mythologie nordique.
Þórarinn Skeggjason est un scalde islandais du XIe siècle. Il fut l'un des poètes de cour du roi de Norvège Haraldr harðráði.
Þorbjörn dísarskáld est un scalde islandais de la seconde moitié du Xe siècle1. Seuls deux fragments de son œuvre ont été préservés, dans les Skáldskaparmál de Snorri Sturluson.
Þorbjörn hornklofi est un scalde norvégien actif à la fin du IXe siècle. Auteur du Haraldskvæði et de la Glymdrápa, il est l'un des poètes du roi Haraldr hárfagri.
Þorbjörn skakkaskáld est un scalde islandais du XIIe siècle. Il doit son surnom au jarl Erlingr skakki, en l'honneur de qui il composa l'Erlingsdrápa.
Þorfinnr munnr (« bouche ») est un scalde islandais du XIe siècle. Il fut l'un des poètes de cour de saint Óláfr.
Þorkell Skallason est un scalde islandais du XIe siècle1. Il fut au service du comte Waltheof de Northumbrie.
Þormóðr Trefilsson est un scalde islandais du XIe siècle. Sa vie est inconnue, et seules cinq strophes d'un poème intitulé Hrafnsmál (« Dits du corbeau ») ont survécu, préservées dans différents chapitres de l’Eyrbyggja saga.
Þórvaldr blönduskáld est un scalde islandais du XIIe siècle. Le Skáldatal indique qu'il fut poète de cour du roi de Norvège Sigurðr Jórsalafari (« le Croisé »).
Þorvaldr veili (« le malade ») est un scalde islandais de la fin du Xe siècle. Hostile à la christianisation de l'Islande, il fut tué par un missionnaire.